mercredi 30 mai 2012

Plus de Pic

On ne trouve pas que des boeufs accrochés à un piquet en Martinique. Voici un petit élevage dans un enclos très local, clôturé de manière simple et efficace avec les moyens sur place: une maille métallique pour béton armé et quelques branches et le tour est joué.

 Et qui aperçoit-on au milieu des boeufs...


Un pique-boeuf, appelé aussi héron garde-boeuf, ou encore Bubulcus ibis. Mais ces drôles d'oiseaux ont-ils accompagné les boeufs depuis leur arrivée en Martinique? La réponse est non, les premiers pique-boeufs sont arrivés en 1959 date importante dans l'histoire des pique-boeufs car pour s'imposer à Madinina ils ont dû combattre les bélliqueux merles qui sont eux aussi très friands d'insectes...

Mais un Pic n'a-t-il aucune autre activité que tenir compagnie aux boeufs et dormir sur une branche?


Non, pas seulement, voici en photo l'équipe des Pic du Robert à l'entrainement.

L'équipe des Pic ne rencontrera malheureusement pas l'équipe des Ara Martinica, éspèce endémqique aujourd'hui éteinte.
Le dernier spécimen aurait été aperçu à la fin du XVIIè siècle. Un siècle auparavant à l'arrivée des européens les fôrets resonnaient de chants de perroquets et diverses éspèces chantantes entre autres. Avec la chasse et la réduction de leur habitat dans la foret pluviale par l'homme, les Ara, de même que les Amazonia ont peu à peu disparu.

Peinture de John Gerrard Keulemans

mercredi 23 mai 2012

Le 22 mai en Martinique



C'est en 1848 que fut aboli l'esclavage en Martinique, année d'application du Décret de Schoelcher. Pourtant l'esclavage avait déjà été aboli, en 1794 dans le cadre de la Convention Nationale. Seulement huit ans plus tard Napoléon Bonaparte reprit leur liberté aux esclaves en annulant l'abolition. Ce ne fut pas le cas en Martinique qui n'a connu qu'une seule abolition, "l'effective", car en 1894 la Martinique était... anglaise.


Pourtant à la capitale, Saint Pierre à l'époque, on se rebelle par peur que le décret de Schoelcher ne soit appliqué.



Plus d'informations :

On peut s'étonner en pensant qu'à la même époque (entre le XVIè et le XVIIIè), lorsque l'on surnommait la Méditerranée la Mer de la Peur, des Blancs chrétiens étaient eux-mêmes réduits à l'état d'esclave et vendus en Afrique du Nord, mais c'est une autre histoire.


samedi 19 mai 2012

R.I.P. Jean-Claude

Toutes les belles choses ont une fin et après la gloire et la reconnaissance de ses pères, Jean-Claude nous a quittés pour suivre son destin de boeuf.
Après quelques années à décorer et "désherber" les "paturages" de Mena, Jean-Claude laisse un Pic-Boeuf seul ampli du souvenir nostalgique d'une complicité de tous les instants.

Grâce à Claire l'heure n'est pas tragique car la relève est assurée et en voici la preuve, un Jean-Claude Junior se trouve en lieu et place de l'ancien et il semblerait que Pic n'ait pas gouté longtemps  aux contraintes de la solitude!
Alors longue vie à ce petit nouveau.

Copyright Claire J.

Vos messages de soutien à Jean-Claude et son entourage sont les bienvenus et seront transmis à Pic et autres interessés. Merci par avance de ceux-ci.

lundi 14 mai 2012

Le jeu du Pic-Flou

Jusqu'ici le comble du blog de Jean-Claude était de ne montrer aucun "Jean-Claude" (boeuf) martiniquais en compagnie d'un Pique-Boeuf. Le tir est réctifié à présent avec ces photos de Pic-Flous!
L'avez-vous trouvé?

Si non en voici un second plus évident, Pic-Moins-Flou!


jeudi 3 mai 2012

Manicou

Jean-Claude a quelques amis.
Ici un manicou, que l'on a plus coutume de rencontrer en Martinique aplati sur une route que faisant une randonnée.

mardi 1 mai 2012

Fete du travail

En ce jour de Fête du travail le rythme change.
Jean-Claude, qui se considère comme générant du travail pour les Pic-Boeufs n'est pas dans son assiette. Comme tous les jours fériés personne n'est là pour remplir la tâche de gobeur de parasites.

Pic-Boeuf en bon travailleur se prélasse oisivement comme il est de mise en ce jour. Aucune obligation ne s'impose à lui, il se sent libre de remplir sa journée de l'activité qui le satisfait le plus, la détente.